
Noël, les fêtes de fin d’année sont autant de moments de réjouissance, de retrouvailles familiales, que de sentiments de tristesse et de solitude.
Parfois, lorsque nos vies traversent des tempêtes, ces moments exacerbent nos sentiments négatifs. Nous ne voyons pas le bout du tunnel, nous ne comprenons plus ce qui nous arrive.
Quand souffle le vent le soir d’hiver. Quand tout autour de moi désespère. Quand les heures s’égrènent tristement. Quand tout dans mon cœur pleure. Quand il fait nuit. Quand je suis perdue. Quand le doute m’envahit. Quand, plus rien n’existe, je me souviens de cette petite lumière luisant dans la nuit. Petite, fragile, vacillante, mais changeant la couleur du temps.
Il est né dans une étable, un faible bébé, une famille que personne ne voulait. Peut-être que le vent de l’hiver soufflait ce soir-là. Peut-être que, lassée de fatiguée et de douleur, Marie désespérait. Peut-être que les heures s’égrainaient tristement, et que son cœur pleurait.
Peut-être se sentaient ils tous les deux perdus. Peut-être doutaient ils des promesses reçues ?
Et pourtant, dans cette étable, dans ces conditions bien tristes est né le sauveur de l’humanité, notre Seigneur et Sauveur. Et, ce soir-là, en parallèle à cette misère, une étoile brillait, des anges chantaient les louanges de ce bébé dans cette étable. (Luc 2)
Des anges, une étoile, face à un bébé dans une étable. Quel contraste ! L’étable, la misère et les anges qui le louaient. Dès le début, sa vie transpire l’humilité et la proximité avec notre condition humaine.
Quelle promesse alors ! Celle de l’accomplissement de la Grande Espérance, des changements en cours, notre réconciliation future avec notre créateur.
Pouvait on la voir dans ce désastre ? Pas évident ! Cependant, certains l’ont vu et sont venus se prosterner. Ils ont vu au-delà des apparences, au-delà de tout. Ce soir-là, le soir de Noël, au milieu de rien, la promesse annoncée, depuis des milliers d’années, s’est, faite chaire et elle est presque passée inaperçue.
Il faudra attendre pour que notre Seigneur se révèle. Il faudra du temps. Parfois, notre Seigneur nous demande du temps, de la patience, de la confiance, de regarder au-delà des apparences, au-delà de ce que nous pouvons voir.
Alors, je nous encourage toutes, au milieu de nos tempêtes, de nos tristesses, à regarder au-delà et à nous attendre au meilleur, car le meilleur est devant, c’est une promesse que nous pouvons saisir. Par la foi, laisser rentrer Christ dans nos cœurs, le laisser œuvrer. Laisser sa lumière changer nos ténèbres. Acceptons ce merveilleux cadeau. N’hésitons pas à le donner, à le transmettre. Prions les unes pour les autres. N’oublions pas celles qui sont seules et qui ont besoin de recevoir.
Et, si nous ne savons où aller, si aucune auberge ne peut nous accueillir, il y aura toujours, quelque part, une étable pour accueillir, un petit espace pour écouter. Tite est là !
Nathalie Azrak
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