Qu’est-ce que le Burn-out ?
C’est un syndrome (=ensemble de symptômes caractérisant un état pathologique) qui s’installe doucement, insidieusement, sans faire de bruit, presque invisible.
Quand ? Quel est le moment le plus propice au Burn-out ?
Ce sont souvent les périodes à fort challenges personnels ou professionnels, ces moments d’activités intenses, de réussites, de changements.
Qui concerne-t-il ?
Tout le monde à priori peut être concerné. Nos sociétés très ancrées et axées dans la performance sont des portes ouvertes à son épanouissement. Toutefois, les personnes perfectionnistes, les personnes ayant une faible estime de soi et ressentant le besoin de se « donner à fond » pour être reconnues, les métiers tournés vers les autres, les personnes hypersensibles, sont des terrains extrêmement fertiles à son épanouissement.
On dit souvent que le Burn-out est l’état qui résulte d’une surcharge chronique de travail. Il se révèle par un effondrement total de la personne. Il est caractérisé par 3 dimensions[1] qui apparaissent très souvent successivement :
- Epuisement physique et psychique
- Le désinvestissement affectif (appelé aussi dépersonnalisation par Christina Maslach[2])
- La dévalorisation, perte de l’estime de soi, sentiment de non accomplissement
Quels sont les symptômes du Burn-out ?
Il y en a plusieurs, à divers niveaux. Ils peuvent varier d’une personne à l’autre et selon l’intensité de cet effondrement.
Il existe des symptômes physiques :
- Fatigue chronique
- Trouble du sommeil
- Troubles digestifs
- Douleurs diffuses chroniques
- Stress (vomissement, céphalée, hypertension.)
- Trouble de la concentration, de la mémoire, oubli des mots, des rendez-vous, perte de mémoire
- …
Il existe des symptômes psychiques :
- Détachement émotionnel
- Fatigue relationnelle
- Hypersensibilité
- Pessimisme
- Tristesse
- Désespoir
- Colère
- Sentiment d’injustice
- …
Il existe des symptômes comportementaux, issus des deux autres types de symptômes :
- Baisse d’efficacité
- Repli sur soi
- Irritabilité
- Agressivité
- Impulsivité
- …
Quelles problématiques peuvent être associées au burn-out ?
Selon son intensité, d’autres problématiques peuvent lui être associées :
– Si la personne, en plus de sa surcharge professionnelle, a été exposée à des violences relationnelles (harcèlement, manipulation, personnalité toxique), des symptômes de stress post-traumatiques peuvent être associés au burn-out.
– Si le burn-out est lié à un autre trouble psychique, a des causes multifactorielles, est installé de longue date sans prise en charge, alors une dépression peut lui être associée.
Dans ces cas-là, l’aide de professionnels de la santé avec une prise en charge médicale se révèle nécessaire.
Puisqu’il est insidieux, peut-on le « prévenir » ?
Il existe des signes avant-coureurs. Mais bien souvent, ni la personne, ni l’entourage n’y prête attention. On dit que le burn-out est précédé de phases dites de pré burn-out. Elles peuvent être longues, durer plusieurs semaines, des mois, voire des années. Ces phases peuvent être identifiées en 5 étapes.
1ère étape du pré burn-out : le « sur fonctionnement »
Durant cette phase, le rapport au travail change. Mais on ne s’en rend pas compte. Il faut produire, tenir les délais, relever les challenges. Bien souvent nous pensons que cette période va être transitoire. Mais finalement, elle s’installe dans le temps car il y a toujours plus à relever. « Et puis, les preuves ont été faites, le surinvestissement a été couronnés de succès, les challenges ont été relevés, alors pourquoi ne pas challenger davantage ? » A ce stade, nous commençons à comprendre que les efforts sont peut-être trop importants, qu’il faudrait peut-être ralentir, mettre des limites, parler. Mais au lieu de cela, bien souvent nous nous blâmons (et parfois le système dans lequel nous sommes y contribue largement et profite de cet investissement sans limite). Lorsque nous nous blâmons, nous ne nous trouvons « pas assez efficace », ou beaucoup « trop lent ».
Durant cette période, quoiqu’il nous en coûte, temps, sommeil, stress, nous relevons tous les défis pour essayer d’atteindre des objectifs qui sont souvent irréalistes. C’est à ce stade que nous commençons à rentrer tard, le plus tard possible, « pour finir ! ». Commencer plus tôt, « pour être au calme !», ramener le travail à la maison « pour s’avancer durant le week-end ! ». Jeter un œil et répondre durant les vacances. Parfois nous travaillons durant les vacances, « oh, juste une journée ! » disons-nous Mais en réalité, n’oublions pas que le droit à la déconnexion existe et qu’il est nécessaire, tout comme le repos !
Méfions-nous du télétravail qui devient, en période de sur fonctionnement, un piège. Celui de gommer très facilement le cadre et les limites si nous n’y prenons pas garde.
Bref, vous l’aurez compris, durant ce stade, la part de travail augmente, nous nous adaptons et surtout nous rationalisons pour expliquer cette dérive. Il peut même y avoir, durant ce temps une certaine euphorie, un certain plaisir à relever les challenges, une certaine addiction au stress. N’oublions pas que l’adrénaline sécrétée par cet état de stress peut engendrer chez certaines personnes une dépendance à ces effets. Les encouragements de l’entourage après chaque challenge ; « On peut toujours compter sur toi », « ton investissement à toute épreuve te fait honneur ! », « tu es toujours disponible ! », et d’autres encore, sont gratifiants mais peuvent se transformer en moteur pour une personne ayant une faible estime de soi et recherchant l’approbation des autres. Ces gratifications peuvent gommer les sacrifices, et nous nourrissent très momentanément, nous redonnent les forces pour continuer (juste un peu de temps !) et nous amènent à faire plus afin de retrouver, une fois encore, cet état de grâce où nous sommes reconnus pour ce que nous faisons (et finalement pas pour qui nous sommes !). Et ce, d’autant plus que, bien souvent, nous aimons ce que nous faisons, nous le faisons avec cœur, nous avons peut-être attendu longtemps cette activité, elle résulte de tout une progression professionnelle…. Alors nous donnons beaucoup ! Et certainement beaucoup trop !
Mais cela ne dure qu’un certain temps et très vite arrive la 2ème étape du burn-out.
Petite parenthèse avant de poursuivre : je ne suis pas en train de dire que les encouragements sont mauvais, ils ont leur vraie utilité. Être reconnu dans ce que nous faisons est fondamental. Je dis simplement que c’est une question d’équilibre. Ils ont leur place. Mais parfois, les contraintes extérieures nous poussent à toujours faire plus, certaines cultures d’entreprise, certains dysfonctionnements abusent de cette valorisation pour arriver à leur fin à notre détriment. Et parfois aussi, ces pressions extérieures rencontrent nos faiblesses intérieures. Nous oublions qu’« être » est plus important que « faire » ou nous pensons qu’ « être » n’existe ou n’est reconnu que par « faire ». Bref, il nous faut parfois aussi recalibrer le prisme avec lequel nous nous voyons et nous vivons dans ce contexte.
2ème étape du pré burn-out : la saturation
Cette sur sollicitation, cette surcharge mentale, ce rythme, finit, sur une trop grande période, par épuiser l’organisme et le système psychique. C’est durant cette phase de saturation qu’apparaissent des problèmes de concentration, de mémorisation. Des douleurs physiques peuvent également apparaître. Nous contrôlons moins bien nos émotions, nous devenons plus irritables, plus sensibles, la labilité émotionnelle s’accroît, les larmes, les colères peuvent être quotidiennes et agissent comme des décharges émotionnelles qui permettent de se réadapter, se « rééquilibrer ». Une fois la tension émotionnelle lâchée, vidée, nous repartons au lieu de réfléchir et recharger notre énergie en prenant le recul nécessaire et en se reposant.
Nous avons besoin de plus en plus d’énergie et nous commençons à sentir que nous en manquons de plus en plus. Nous accroissons le temps pour faire ce que nous devons faire, ce qui crée des soucis dans nos délais au travail, Mais avec ce rebond, l’euphorie a fait place à de la morosité masquant la fatigue croissante. Aussi, nous continuons à augmenter le temps passé au travail, relevant toutes les difficultés qui se présentent et augmentent.
3ème étape du pré burn-out : l’échec des mécanismes de compensation et de défense
Nous l’avons vu, des cercles non vertueux se mettent en place, et nous commençons à nous installer dans cet engrenage. À ce stade, seul, nous sommes dans l’impossibilité de faire marche arrière et de mettre en place des stratégies pour en sortir. Bien au contraire, cette spirale qui s’autoalimente va nous amener à vouloir encore plus donner le change ou ne pas oser s’affirmer ou ne plus y arriver car bien trop fatigué, à vouloir performer malgré tout. Or, c’est là que les premiers échecs, relayés par l’entourage qui pousse car habitué à notre « rendement » (ou nous-même par nos drivers internes, nos propres pressions), vont apparaître. Nos capacités cognitives et physiques continuent à diminuer, perte de mémoire, oublis des rendez-vous, difficulté à nous organiser, difficulté à tenir l’agenda (alors que c’était peut-être notre « point fort » !). Tout cela renforce le sentiment d’échec et diminue d’autant plus l’estime de soi. Et avec ces échecs, nait en nous, progressivement, insidieusement un sentiment d’incompétence.
A ce stade, toute la mécanique du burn-out est en place. Il devient alors urgent d’agir. Ce qui devient quasiment impossible seul et sans aide, car ce stade est rapidement suivi du 4ème
4ème étape du pré burn-out : le repli sur soi
C’est dans cette étape que nous sommes le plus fragile. A ce stade, la moindre tâche à effectuer nous semble une montagne à gravir et nous sommes écrasés par la tâche, conscients de ne pas avoir assez d’énergie. Nous n’arrivons plus à prioriser correctement. Tout se met à avoir la même importance, urgence. Tout nous épuise et requiert une énergie que nous n’avons plus. Et pourtant, nous continuons à relever les défis. Nous sommes incapables d’analyser correctement. Nous ne nous arrêtons toujours pas, emportés par ces cercles non vertueux.
J’aime cette image qui représente bien cette situation. Celle d’un navire qui coule, mais au lieu de sauter et de le quitter, on entreprend de colmater les voies d’eau. Au début, nous pouvons boucher et tenir. Mais une deuxième voie d’eau s’ouvre. Alors, au prix d’une gymnastique incroyable, nous colmatons la seconde, et la première en même temps. Et rapidement, deux autres apparaissent et bien que nous nous attaquions à ces deux-là, tout en surveillant les autres qui commencent déjà à marquer des signes de faiblesses et menaces à tout moment de rompre. D’ailleurs un filet d’eau commence déjà à sourdre. Et là, dix nouvelles voies d’eau supplémentaires apparaissent. Nous sommes dépassés. Alors nous laissons rentrer un peu d’eau, nous ne pouvons pas faire autrement, et tentons encore, malgré tout, de colmater les plus importantes. Nous voyons bien que le navire coule et que tous les efforts n’y changeront rien. Nous sommes dépassés, mais nous ne lâchons pas ! D’ailleurs, trop occupé à essayer de colmater les voies d’eau, nous ne mesurons absolument pas le danger qui nous guette, celui de mourir noyé avec le bateau qui coule.
Nous continuons, malgré l’épuisement, et tentant des techniques vaines de maintien de l’énergie, de nous agiter et nous débattre pour « tenir le coup ». Le moral est bas, ressemblant fort à un état dépressif. Le repli sur soi permet, croit-on, de minimiser la dépense d’énergie. La relation à l’autre est énergivore, donc nous la limitons, et puis notre image de soi est tellement écornée que l’isolement permet, en plus de ne pas s’y frotter. A ce stade, l’effondrement à proprement parler, le burn-out est imminent.
5ème étape du pré burn-out : l’implosion ou l’effondrement
Effondrement, épuisement professionnel, émotionnel, autant de synonyme qui font état de ce moment où plus rien n’est possible, où tous les barrages internes physiques et psychiques explosent ou nous appuyons sur le bouton arrêt malgré nous, contre nous et bien souvent inconsciemment. Le corps prend la décision pour nous, dans un effort surhumain pour nous sauver. C’est LE STOP vital.
On ne peut plus avancer. Les ressources physiques et psychiques sont profondément entamées, abimées, aspirées, vampirisées. Pour certains, ce sera l’impossibilité physique de se lever, de bouger. Pour d’autres, des symptômes physiques, tournis, impossibilité de parler, de se concentrer. Un état émotionnel extrêmement perturbé bien souvent des larmes, un état dépressif, un stress permanent, une angoisse grossissante et persistante, la fameuse boule au ventre. Bref, tout le corps et tout le psychisme parlent et se mettent sur pause. Il arrive que, certaines personnes hyper- fonctionnantes ayant été dans un très grand déni des alarmes laissées par les étapes précédentes, soient tellement surprises que la sidération fait place au déni. Elles ne comprennent absolument pas ce qui arrive.
Quel traitement ?
Un arrêt de travail dans un premier temps sera nécessaire, et il peut être long, car il va falloir se reposer afin de reconstituer « ses batteries ».
Il faut surtout ne pas vouloir aller vite. La convalescence du burn-out va être marquée par une sorte de danse : trois pas en avant et deux pas en arrière.
Chaque fois que nous aurons tendance à aller trop vite, que nous ne respecterons pas notre rythme, nous allons chuter.
Car il s’agit de cela aussi. Apprendre à s’écouter, à écouter son corps, à écouter ses limites. Il sera peut-être nécessaire de se faire aider, médecin pour la partie physique et médicale. Mais aussi psychologue, écoutant, coach, relation d’aide pour la partie psychique. Il va falloir renouer avec les personnes, rompre le repli sur soi qui s’est installé. Travailler sur nos blocages internes, notre histoire, nos drivers qui peuvent être autant d’injonctions intérieures auxquelles nous répondant et qu’il va falloir changer. Sortir du burn-out, c’est se reconstruire, mais se reconstruire autrement, en pleine conscience de cette fragilité. Nous ne pouvons pas changer notre environnement. Nous avons, bien souvent, aucune prise sur lui, sauf changement radical, mais cela n’est pas toujours le cas, ni facile, ni même toujours recommandé. En revanche, nous pouvons avoir une action sur nous même, changer notre regard et notre relation au travail.
Je disais donc qu’il fallait en premier lieu, se reposer. Dormir le plus possible. Se « reprogrammer » pour avoir de bonnes nuits. Se reposer en journée aussi si le besoin s’en fait ressentir. Imiter les dépenses d’énergies car nos réserves se refont petit à petit. Il faut programmer peu de choses, mais ne pas rester non plus dans le rien. Fuir le stress. Prendre soin de soi. S’écouter, se faire plaisir, avoir un discours intérieur bienveillant avec soi-même. Durant cette phase de reconstruction éviter les conflits, les situations stressantes.
Puis progressivement, seul ou en se faisant aider, nous prenons conscience de nos erreurs, des pièges dans lesquels nous sommes tombés. Par exemple le burn-out est favorisé par le perfectionnisme, la tendance à se culpabiliser, à avoir une faible estime de soi, à connaître et mettre des limites, à savoir dire non, c’est-à-dire à ne pas savoir reconnaître ses besoins et ses désirs et à privilégier ceux de notre entourage quel qu’il soit.
C’est une crise existentielle profonde qui va entrainer des réaménagements internes qui va rebattre les cartes.
Ce sera l’occasion de tout rééquilibrer : le cadre de travail, le cadre familial, le cadre personnel, notre façon de les regarder, la place donnée. Il va s’agir de recréer une nouvelle homéostasie en nous. Et toutes les sphères de la vie, du physique et du psychique sont concernées. Le burn-out est une profonde mutation interne. Mais il doit être bien accompagné.
Parfois quelques séances avec un psychologue sont nécessaires. J’en profite ici pour dire que la sécurité sociale rembourse 8 séances avec un psychologue (sur la base de 30€) depuis mars 2022. Votre médecin traitant peut établir l’ordonnance. Déposer la parole fait du bien. Trop de burn-out évoluent en dépression chronique parce que non traitée. Puis un accompagnement de type écoute, coaching, peut être envisagé afin de se reprendre en main avec de nouvelles balises. Et enfin garder à l’esprit que l’on possède cette fragilité, permet de s’en prémunir.
Pascal IDE[3], a écrit un livre dont cet article s’est largement inspiré, appelle le Burn-out, la « maladie du don ». Nous sommes alors trop généreux, avec tout le monde, avec tous ceux qui en ont besoin, sauf nous-mêmes Apprenons à l’être moins pour les autres et plus avec nous. C’est un bon garde-fou. Je vous propose au travers de plusieurs ateliers d’apprendre à identifier nos drivers, à corriger et à mettre en place ces garde-fous. N’hésitez pas à me contacter.
Pour conclure :
Afin d’illustrer mon article, j’ai opté pour un regard sur le burn-out lié au travail. Il s’agit de la circonstance la plus courante. Toutefois, j’ai précisé qu’il touche aussi les sphères personnelles. Et il peut arriver, par exemple qu’une maman « au foyer » puisse souffrir d’un burn-out pour toutes les raisons évoquées plus haut : se challenger sans cesse (être parfaite, une maman parfaite, exemplaire, avoir des attentes trop hautes…), ne pas se reposer, repousser sans cesse les limites, chercher la « perfection ».
Tout ceci est également valable pour les aidants familiaux : donner et donner encore sans cesse, et sans demander de recevoir en retour et bien souvent sans pause.
D’ailleurs, Pascal IDE a fait son constat et son étude auprès de personnes engagées dans le ministère, où le don est non seulement mis en avant, mais le fondement même du service que l’on rend.
N’oublions pas que tout est une question d’équilibre, d’harmonie que nous devons maintenir dans nos vies.
Equilibre entre :
-la sphère spirituelle
-La sphère personnelle (sommeil, santé, détente, loisirs, activités physique…)
-La sphère familiale
-La sphère sociale
-La sphère professionnelle
-La sphère vie quotidienne (maison, ménage…)
L’équilibre des deux premières nous permettent d’alimenter les quatre autres. L’harmonie de toutes (harmonie qui peut différer d’une personne à l’autre, pondérée différemment) nous assure un bon équilibre.
Dès lors que cette harmonie personnelle est déséquilibrée, soyons vigilants et travaillons au rééquilibrage selon ce qui nous convient à nous. Mais ne laissons aucune sphère de côté. Recherchons cette vie équilibrée en Christ !
« …Menez donc une vie équilibrée en faisant preuve de modération, afin d’être disponibles pour la prière. » 1 Pierre 4 : 7
« Mais toi, fais preuve, en toute circonstance de modération… » 2 Timothée 4 : 5
Nathalie AZRAK
[1] Le Test de Christina Maslach, Malsach Burn-out Inventory (MBI) s’appuie sur ces dimensions et évalue l’intensité du burn-out pour chacune des dimensions.
[2] Christina Maslach est une psychologue américaine spécialisée dans les domaines de l’épuisement et le stress au travail. Christina Maslach, Michael Leiter (trad. de l’anglais), « Burn-out. Le syndrome d’épuisement professionnel », Paris, Les Arènes, 2011, 269 p. (ISBN 978-2-35204-132-0)
[3] Pascal IDE est un prêtre catholique du diocèse de Paris, médecin, docteur en philosophie et en théologie. « Le burn-out. Maladie du don », Paris, L’Emmanuel et Quasar, 2015. 189 pages.
Cet article vous a plu, interpelé, vous souhaitez approfondir, en parler, prier, être écoutée, être accompagnée, rompre l’isolement, mettre des mots sur vos maux du quotidien, alors n’hésitez pas à contacter l’adresse mail tite.ecoute@gmail.com, en mettant l’objet de votre prise de contact. Je vous recontacterai très rapidement !
Mail Tite Ecoute :
