

Ainsi, tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la loi et les prophètes ».
Matthieu7 : 12
Avec la nouvelle année et à la suite des différents témoignages sur les blessures que je vous ai partagés, j’ai rajouté une nouvelle rubrique dans les articles : Témoignages.
J’espère qu’à travers eux, vous pourrez être interpelées, édifiées, touchées…. Et pour commencer, le témoignage de Maria.
« Je m’appelle Maria, j’ai 40 ans, et je suis différente.
Il aura fallu beaucoup de temps pour que je comprenne que cette différence n’est pas une tare et presque autant pour apprendre à l’adapter et à l’utiliser. Je vais essayer de vous partager, décrire comment fonctionne mon cerveau au quotidien.
Et aujourd’hui, je veux vous témoigner de cette différence qui ne se voit pas, ne se comprend pas toujours, qui parfois m’épuise, mais qui me permet d’être qui je suis.
Voilà mon histoire : Un réveil comme tant d’autres.
Ce matin-là, entre sommeil et éveil, comme souvent, mon cœur était lourd, brumeux, sans que je ne puisse vraiment savoir pourquoi. Rien en particulier, tout en même temps et certainement encore des scories de rêves qui venaient teinter ce réveil et la réalité de couleurs étranges.
Les idées et les émotions se bousculaient au portillon sans que je n’aie même le temps de les attraper, de les comprendre ou même, de les saisir. Et quand, par bonheur je réussissais à en attraper une, elle se voilait et se noyait dans des émotions obscures, intenses, soudaines, violentes qui amenaient encore d’autres questions et d’autres interrogations.
Ce foisonnement m’épuisait déjà, et je ne faisais que me réveiller.
Je savais que, comme d’habitude, il fallait mettre de l’ordre, discipliner tout cela. C’était ma gymnastique matinale et incontournable afin de canaliser ces flots tempétueux de pensées et d’émotions entremêlées qui me submergeaient et qui plaçait en moi ce climat chargé et très particulier à chaque réveil
Alors, pour commencer à mettre un peu d’ordre, je restais les yeux fermés. Évidemment, je m’éloignais de mon compagnon, je m’isolais et me recroquevillais dans ma bulle. Lui répondre, c’était rajouter une interaction supplémentaire. Au-dessus de mes forces ! D’ailleurs aucun son ne sortait de moi.
Je fermais donc les yeux et j’imaginais un océan déchaîné, où les couleurs kaki et argent des vagues se mêlaient au blanc de l’écume. Le vent soufflait par rafale, changeant continuellement la hauteur et la profondeur des vagues. Ces remous chargeaient l’air d’iode. L’odeur y était tellement forte qu’elle en devenait écœurante. Au-dessus, le ciel, changeant lui aussi, envoyait diverses informations parfois contradictoires. A droite, des nuages noirs se formaient, un orage, de la colère… Sur moi, la pluie et la tristesse ne cessaient de pleuvoir, à grosses gouttes, à grosses larmes. Parfois froides et parfois chaudes, réconfortantes. Tantôt, une éclaircie dans ce ciel de tempête laissait entrevoir des rayons d’or, porteurs de tant de beauté qu’alors la joie et l’espérance me semblaient à portée de main, mais, fugace, tellement fugace et recouvert aussi soudainement par ces nuages noirs. Je contemplais intérieurement ce spectacle chaotique de tempête et c’est ainsi que peu à peu je m’apaisais.
Je le voyais en dehors de moi. Je le sortais de mon esprit, et je m’apaisais. Je rendais à la nature ce qui appartenait à la nature. En m’éloignant mentalement de tout cela, j’arrivais peu à peu à voir clair en moi. Les pensées s’organisaient, les émotions perdaient de leur intensité et j’essayais de prioriser ma journée et tout ce qui m’attendait. Je pouvais enfin ouvrir les yeux.
C’était ainsi chaque matin. Je devais prendre ce temps pour poser et organiser les raz de marée qui déferlaient dans ma tête. D’ailleurs, certains soirs, ils m’empêchaient, soit de m’endormir, soit me réveillaient et me tenaient éveillée une partie de la nuit.
Et dans tout cela, il était important de ne pas me laisser emporter par tous ces vents contraires, car alors je sautais d’une pensée à une autre, et là, je me perdais dans des méandres de raisonnements que j’oubliais aussitôt, tant il y avait de possibilités, de connexions et d’envisageables.
Et, si tant est qu’il m’arrivait de m’y perdre, je revisitais ma vie, inventant et créant des événements parfois probables, d’autres peu probables, certains issus de mes peurs les plus profondes.
Et je sautais ainsi de pensées en pensées. D’idées en idées.
En fait, pas tout à fait, car se mélangeaient aussi mes émotions alors je pouvais pleurer au rythme des divagations de mon esprit, rire de la tournure que prenait telle ou telle histoire.
Je ne faisais pas que penser, je vivais mes pensées.
De plus, il fallait que tout soit, en même temps, rationnel. Alors pour en vérifier mentalement toute la véracité, je calculais, je posais des prototypes de mes projets, j’évaluais statistiquement la faisabilité et la véracité de mes histoires ; car elles ne pouvaient être des contes, des divagations, elles devaient être en capacité de s’inscrire dans la réalité. En les vivant et les évaluant, je les faisais entrer dans une tangibilité possible. Et plus je fonctionnais ainsi, plus je me perdais, rebondissais et passais à autre chose.
Que de temps j’ai perdu ainsi dans ma vie, à rêvasser !… Non à vivre une vie de pensées. D’où l’importance de ma routine matinale.
Vous donner un exemple de ce à quoi cela pouvait ressembler ? Attendez… Voilà…
Ainsi, avant même de me lever, alors que ma première pensée avait été, par exemple, pour ce budget que je devais rendre au travail en début d’après-midi et évaluer tout ce qui me restait encore à faire, de fil en aiguille, et je ne sais comment, je ne saurais même pas en retracer le chemin, je pleurais la mort de poupette ma petite chienne, empoisonnée par la voisine qui ne supportait pas de la voir joyeusement aboyer dans mon jardin, alors même que je n’avais pas de chienne et que je vivais en appartement.
Tels étaient tous les jours le flot de pensées et d’émotions que je devais dompter, ordonner et canaliser avant même d’avoir posé un pied par terre et de me lever. Et si par malheur, je rentrais en interaction avec mon compagnon, elles repartaient de plus belle et me narguaient.
Pour cette raison, j’ai toujours été silencieuse les matins. Je devais d’abord canaliser et mettre de l’ordre. Le temps de dompter ces chevaux puissants et sauvages qui envahissaient mon esprit chaque jour. Chaque jour ce petit rituel pour poser les choses, prendre de la distance et les mener moi-même. Si elles me menaient, je perdrais tellement de temps…Et d’énergie !
Il ne faut tout de même pas éteindre ce flot rugissant qui en même temps, catalyse et électrise mes réflexions et me donne ainsi tellement de créativité, d’idées nouvelles, des angles d’approche innovants. Quand tous s’allument, parfois jaillissent sans que je ne sache comment des idées nouvelles, une nouvelle façon de voir les choses, et donc de faire. Oui, je pense autrement, oui je divague parfois à me perdre, oui je ne sais pas toujours expliquer comment, mais oui je crée, et mes pensées mêlées à mes émotions sont mes deux sources d’énergie.
Comme tous les matins, je me lève enfin. Ma toilette faite, je descends prendre mon petit déjeuner. Toujours silencieuse. Tant de choses se bousculent encore malgré tout dans ma tête. Tant d’histoires se racontent. Mais je n’ai pas encore envie de parler. Je laisse leur balai remplir mon esprit et emporter mes pensées tout en donnant le tempo de ce balai, car je peux les canaliser, pas les faire taire. Elles ne s’arrêtent jamais !
Je me souviens enfant de cette sensibilité à fleur de peau. Je n’étais pas grande. Je prenais toujours la défense de tout le monde. Je posais un milliard de questions à la seconde. Je trouvais les réponses des adultes fades et superficielles, et je sentais quand ils me mentaient. Souvent on me faisait taire pour avoir le calme. Je trouvais cela injuste. Et je devais le dire, car on m’appelait « Caliméro ». Vous vous souvenez de ce petit poussin noir une coquille sur sa tête, différent des autres, si petit et qui disait toujours « c’est trop injuste ». Trop de questions…Trop de sensibilité…Trop besoin de justice.
Justice de réparation, mais aussi avoir des réponses justes à mes questions.
Bref, on grandit en apprenant vite à se taire, mesurant, plus que quiconque, le malaise que produit notre approche chez les autres. On devient soit de simples observateurs de ce monde dans lequel le sentiment de ne pas avoir sa place est grand, soit de grands rebelles colériques voulant se faire entendre, revendiquant à grands cris une place qu’on n’est pas certain de mériter, tout en pensant usurper et tromper tout ceux qui nous entourent.
A l’école c’était parfois difficile, mal latéralisée, gauchère, présentant une légère dyslexie, dysorthographique…J’étais plus intéressée par les mots et l’histoire qu’ils racontaient que par les règles et les accords qui les lient les entre eux. L’histoire que racontent les mots dessine dans ma tête des films, je vis et je vois les scènes, alors que l’orthographe…
Il me faudra du temps pour en apprendre et comprendre toute l’utilité, mais malheureusement, ce ne sera pas à l’école. Cela s’arrangera avec le temps et beaucoup de travail et d’adaptation. Mais heureusement, j’aimais lire, j’aimais les mots, alors j’ai lu, lu et lu encore.
A l’école on me disait étourdie, rêveuse car je m’y ennuyais parfois… Souvent même. Je comprenais les choses très rapidement, et j’attendais. J’attendais que le temps passe…
Ce qui était difficile si on m’interrogeait, et que je donnais la bonne réponse ( presque tout le temps d’ailleurs…), c’est que je n’étais pas capable d’expliquer mon raisonnement, ou alors, il n’était clair que pour moi et il me fallait alors beaucoup de temps pour essayer de faire comprendre aux autres comment j’avais trouvé les solutions. C’était toujours tortueux ! Pour les autres du moins…
J’ai l’impression d’avoir passé ma vie à attendre, attendre les autres, attendre la suite, et bien souvent, d’avoir perdu mon temps. La patience est un fruit que le Seigneur a dû beaucoup travailler chez moi ! Et travaille toujours !
Mais à cette époque-là, en classe, alors je me lassais d’écouter les explications, une simple lézarde sur le mur devenait, dans mon imagination, un véritable film d’aventure. Derrière elle, il y avait tout un monde caché, vivant et j’en décortiquais chaque pan, chaque règle, réparant les héros de ce monde et vivant avec eux leurs exploits.
Un nuage dehors… Et hop, je changeais d’histoire…
Parfois, à l’inverse, je devenais bavarde et dérangeait ceux et celles qui écoutaient. Je m’ennuyais, alors il m’arrivait de faire le clown, cela partait presque toujours de ce que l’enseignant disait, mais mon imagination divaguait et je m’amusais à détourner ce qu’elle disait en jeux de mots ou associations comiques.
A l’école, je n’étais pas une mauvaise élève, je n’étais pas non plus dans le peloton de tête. J’étais un peu au-dessus de la moyenne. Pourtant, j’apprenais vite et facilement. Et cela est resté une constante dans ma vie. Mais, et voilà le gros hic, cela dépendait beaucoup du contenu du cours et de la relation avec l’enseignant. Lorsque cela passait bien, j’étais capable de me surpasser, mais dans le cas contraire, les résultats n’étaient pas extras. Juste le service minimum pour assurer la moyenne !
Et si on parlait des matières…. J’aime apprendre, non j’aime dévorer la connaissance, tout savoir sur le sujet, avec exactitude. Oui, mais uniquement les sujets qui m’intéressent.
Les maths m’intéressaient beaucoup, mais souvent j’avais droit à « Bonne élève, mais approche intuitive ». Pour moi « intuitive » était presque devenu un « gros mot », synonyme de « non analytique ».
Les résultats étaient bons mais je ne pouvais pas, bien souvent expliquer comment je les avais trouvés. Que dire alors quand il fallait faire des démonstrations ! Un veritable calvaire ! Alors imaginez combien cela a été difficile pour moi qui ai fait un bac scientifique. Et pourtant, je sais aujourd’hui que je suis extrêmement analytique et cela me sera utile dans mes différents postes. Mais, cette capacité d’analyse n’arrivait pas à s’exprimer correctement et complètement dans le contexte de la classe. C’est ainsi. En cours, on ne peut pas faire de l’individualisation !
La biologie me passionnait et j’ai appris tous mes cours en les retranscrivant en schémas. Une fois le schéma fait, je le visualisais, car j’ai une bonne mémoire visuelle. Et les liens entre les différentes parties du schéma étaient clairs. C’est ainsi que je maîtrisais mon cours ! Je me souviens, particulièrement d’un prof en fac qui, devant le schéma qu’était devenu son cours, me regardait avec tellement d’interrogations et parfois même, de circonspection.
Et, pour les sujets qui ne m’intéressaient pas, j’étais capable d’une procrastination à toute épreuve. J’étais bonne dans la résistance à ne pas faire ! Je traînais les pieds, mon cerveau se braquait, je pouvais lire plusieurs fois une phrase sans que les mots aient un sens. Mon temps de concentration ne dépassait pas la demi – minute. Je ne faisais pas exprès pour ennuyer le prof, non j’étais tout bonnement incapable de me concentrer et de retenir ce qui ne m’intéressait pas.
En revanche, dès qu’un sujet m’intéressait, je n’avais plus de limite de temps ni de rapidité d’apprentissage. Mon énergie et mon endurance devenaient alors débordantes et plus rien n’existait alors, en dehors du sujet de mes délices.
Il occupait tout mon esprit et je DEVAIS en maîtriser tous les aspects avec exactitude. Cela peut même devenir une marotte. Je me fixe dessus jusqu’à en extraire tout le jus. Mon intérêt peut varier dans le temps, mais lorsqu’il s’épuise, le sujet tombe aux oubliettes, et un autre pointe son nez. Sans cesse…
De cela né rapidement l’ennui et le besoin constant de changement, d’évolution, de ne pas avoir une position statique, de prestement faire le tour des choses et de passer à autres choses. Bien entendu, tout cela est épuisant, pour moi et pour mon entourage.
Je suis toujours en quête de connaissance et de sens. Toujours en mouvement.
Et, ce matin-là, plus qu’un autre matin, ce sont tous ces souvenirs qui ont resurgi dans ma tête et qui m’amènent un peu partout. Mes pensées rebondissent entre ce qui a été, ce qui n’a pas été, ce qui pourrait être et tous les reproches que je me suis faits.
Car l’image que j’ai de moi n’est pas très bonne en réalité. J’ai fait de brillantes études car j’ai pu choisir ce qui me plaisait. J’ai un très bon travail qui me permet sans cesse de progresser, d’évoluer ou de me challenger. Et pourtant ; combien de fois je me suis senti « nulle », pas à ma place, moins intelligente, trompant mon monde. Pourquoi ? Parce que j’ai cette conscience aiguë que plus je sais, plus je dois apprendre car je sais qu’on ne sait jamais parfaitement. Or, je suis sans cesse en quête de perfection et de sens. Donc jamais satisfaite, et jamais assez « bonne ».
J’ai longtemps caché tout cela. Tantôt derrière une réserve, une timidité extrême, et tantôt derrière une fausse assurance que j’affichais. Une apparence froide et distante, cachant ainsi aussi mes émotions toujours à fleur de peau, toujours présentes. Intelligente mais trop émotive disait-on de moi tout le temps !
Je sentais ma différence, y trouvant nombres d’explications, la cachant aux autres et à moi-même, la vivant le plus souvent comme une tare, un lourd fardeau à porter. Devant toujours me perfectionner.
Me sentant en décalage avec presque tout le monde, et donc m’intégrant peu dans les groupes. Je préfère, il est vrai, les moments où je me retrouve seule avec moi-même. L’effort fait pour écouter, suivre des conversations qui souvent ne m’intéressent pas, m’épuisent. Et je me rends bien compte que mes sujets de conversation intéressent peu les autres. Et puis, dans mon souci d’exactitude, j’ai souvent repris des personnes dans ce qu’elles disaient. Passant alors pour une personne arrogante, montrant son savoir. Je ne me suis alors pas fait que des amis. Ce qui a renforcé, à bien des occasions, un repli sur soi. Jamais je n’ai voulu me mettre en avant ou étaler ma science, juste que l’on soit exact dans ce qu’on avance.
Et puis un jour, après des années d’errance, de sentiment de décalage avec les autres, de fatigue dans les relations de groupes, à ne pas supporter toutes les stimulations qui elles aussi me fatiguaient, la lumière qui éblouit, le bruit qui fatigue…. J’ai pu mettre des mots sur mon fonctionnement, sur cette différence avec laquelle je me suis construite mais qui a fortement marqué ma vie.
« Sur-fonctionnante », « zèbre », « haut potentiel », « neuro atypique »… Autant de mots !
Je me suis fait aider par un professionnel, j’ai apprivoisé cette différence au fur et à mesure de ma vie, en apprenant ce qu’elle était, en mettant en place des stratégies de contournement, des « techniques » pour canaliser ces pensées envahissantes et dansantes.
J’ai développé ma créativité, véritable cadeau de Dieu.
J’ai canalisé et orienté mon hypersensibilité, véritable don de Dieu.
J’ai utilisé cette capacité à apprendre pour avancer, créer, diriger, monter des projets comme une chance que Dieu m’offrait d’apporter ma pierre là où il me plaçait.
J’ai appris à voir mes limites, les respecter et les faire respecter. J’ai fait de ma différence une force, une valeur sûre. Car c’est comme cela que mon Seigneur m’a créé.
Et après ces longues années de non-acceptation, j’ai apprivoisé ce cerveau foisonnant et je loue mon Seigneur d’avoir fait de moi une créature merveilleuse. Avec mes forces. Avec mes faiblesses. Et quand mes faiblesses se manifestent, je peux alors totalement m’appuyer sur lui.
Nous sommes tous différents, n’oublions pas notre différence. Laissons la place et une chance à ceux qui fonctionnent autrement. Ecoutons-les ! Leur regard peut-être un merveilleux trésor offert.
Devant mon café, en posant tout cela, ma journée peut enfin commencer. Je suis heureuse ! J’ai posé mes pensées. Elles sont canalisées. Tout peut commencer et j’assume parfaitement d’être ce drôle de zèbre.
Je bois une gorgée, je regarde mon compagnon, et enfin je lui parle : « Comment vas-tu ce matin, as-tu bien dormi ?
La journée ne fait que commencer. Cela fait à peine une heure que je me suis réveillée ! »
Maria D

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Nathalie AZRAK
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Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas la même fonction, ainsi nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres ».
Romains 12 : 4 – 5
